En juin 1975
le Photos Club de mon village organisait, comme tous les ans, sa soirée de
présentation des montages photos de l’année. Deux vidéo projecteurs (à ampoule
à incandescence) étaient pilotés par un magnétophone à cassettes (enregistrement
d’informations dans un format analogique) à deux pistes (stéréo de base modifié
pour cette fonction) ou l’une des piste servait à l’enregistrement de la bande
sonore (en mono) et l’autre piste pour le pilotage des vidéo projecteurs. Les
photos étaient physiquement des diapositives rangées dans les paniers circulaires
de 100 diapos. L’enchainement de l’éclairage successif des vidéo projecteurs synchronisé
avec la musique permettait de réaliser un diaporama son et lumière. C’était très beau.
Le problème
c’est que cette solution n’était vraiment pas pratique pour présenter à l’improviste
ses photos des dernières vacances et impossible d’aller rechercher une photo
particulière. Alors que l’activité du club m’intéressait, je ne me suis pas
inscrit car la mise en œuvre et le résultat me semblaient dépassés.
Présenter ses souvenirs, photos, vidéos, musiques et sons en se basant sur les possibilités du tout numérique. Tout ceci en utilisant les réseaux dont les débits ne font que croître grâce à l’ADSL.
Voici quelques réflexions sur le Multimédia dont la gestion de photos et de vidéo numériques. Présenter ses souvenirs de vacances consiste à montrer un album de photos. Il est toujours facile de montrer ses photos papier l’année. Elles sont encore dans les pochettes. Ou pour céder à l’air du temps, on possède un appareil photos numérique mais au lieu de gérer les photos numériques et de profiter des avantages du tout numérique on les envoie à un photographe qui les imprime sur du papier.
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Dans la plupart des cas, un sujet qui dure sur plusieurs dizaines d’années est forcément sur plusieurs supports différents. Et bien sur les différents supports ne sont jamais rangés au même endroit.
En se limitant à un sujet sur quelques années, on trouve de nombreux supports différents contenant des informations sur ce sujet.
La difficulté est de présenter une information structurée du sujet en utilisant les différents supports. Quels sont les différents supports ?
Vidéos : Super8, Hi-8, VHS, DV… | |
Musiques, commentaires parlés | |
Des documents sur papier dont des livres qui détaillent un sujet. Les diapositives qu’il faut scanner avant de perdre les couleurs. | |
Des cassettes Vidéos VHS | |
Des Photos numériques dont les photos venant d’appareils photos variés sans oublier celles des téléphones portables. | |
Des Supports informatiques dont CD et DVD ou disquette exitante en format divers dont BMP et TIF. | |
Des albums photos bien rangés ou des pochettes de photos moins bien rangées (et pas de date). | |
La solution idéale et évidente pour beaucoup c’est le tout numérique. Facile à imaginer mais quels sont les besoins ? En fait c’est l’apparition rapide nouveaux produits qui a généré une expression des besoins latents. |
En 2000 la facilité de réaliser des photos et des films grâce aux appareils photos et caméras numériques est venue s’ajouter à cela.
L’année 2004 marque la possibilité de sauvegarder les vidéos de base et même de réaliser un film complet pour les lecteurs DVD de salon grâce aux graveurs de DVD. Simple puis double couches.
Vers l’année 2008 on devrait constater que les serveurs WEB seront accessibles de partout (arrivé des réseaux IPV6). Ceci sera vrai également avec les téléphones mobiles (service WAP – réseaux UMTS). Les besoins de diffusion facile, des photos et des films aux proches possédant l’ADSL ou autre. L’accès aux données sera banalisé via les navigateurs dont ceux intégrés aux téléphones mobiles.
Les besoins :
- Serveurs WEB accessibles de partout dont téléphone mobile, Smartphone : diffusion aux proches, accès banalisé via navigateurs (réseaux IPv6) dont téléphone mobile. - Graveur DVD Sauvegarde vidéo et réalisation de films pour lecteur DVD de salon. - Appareil photos et caméra vidéo numériques : facilité de réaliser des photos et des films. - Scanner et graveur CD : Le numérique : Un support unique |
De la méthode: Le tout numérique semble très utile mais quels sont les démarche et quelles difficultés va t’on rencontrer ? En premier c’est sur le choix des produits que l’on focalise sa réflexion. Choix de l’ordinateur et l’appareil photos avec les questions habituelles : taille de la RAM, nombre de pixels… Puis vient éventuellement le choix des logiciels quand ceux-ci ne se sont pas imposés d’eux-mêmes car ils étaient livrés avec les produits. Éventuellement il y a apprentissage de leur utilisation en autodidacte ou mieux en club ou via les forums. Ceci est une phase longue et indispensable. Dans cette phase l’utilisateur commence déjà à traiter ses besoins dont la création de film ou de CD avec des diaporamas de photos.La réflexion sur le plus important arrive hélas après ces phases: Comment dois-je m’organiser pour réaliser un ensemble cohérent et pérenne ? Le manque d’actions de bases comme sauvegarder les photos sur un CD gravé et le déposer chez un membre de la famille à des chances de voir des heures de travail disparaître sous forme d’un crash disque. Plus drôle, les photos numériques ayant des noms de type « DSC0042.jpg » il est pratiquement impossible de les retrouver quand on veut les montrer. Le tout numérique c’est cependant beaucoup de travail pour un particulier. Cela demande d’être organisé afin de pouvoir retrouver rapidement un sujet. |
Pour retrouver une information numérique l’outil idéal est une une Gestion Électronique de Documents adaptée aux particuliers. Le but est de saisir des informations pertinentes pour chaque document afin de le retrouver facilement avec un logiciel adapté.
Pour nommer Photos, Vidéos, Musiques une solution simple consiste à donner des noms significatifs aux fichiers images, vidéos et sons.
Un choix consiste à nommer le fichier sous la forme 2004-02-Ski_Courchevel_Bernard.jpg On a l’année sur 4 caractères, un séparateur, puis le mois sur 2 caractères. Puis toute liberté est donnée pour le reste du nom de la photo. Dans l’exemple il y a une activité, un lieu et le prénom du personnage du premier plan.
Ceci est simple mais il existe d’autres standards pour nommer les photos. Entre autre l’utilisation des champs Exif, IPTC, ceux de Microsoft-Propriétés et ceux de Photoshop. Ces standards sont utilisés dans le monde professionnel du datamining qui consiste à extraire des informations pertinentes des bases documentaires type Gestion Electronique de Documents. Pour cela il faut que les informations qui caractérisent un élément comme une photo jpg soient accessibles.Pour définir les caractéristiques d’une photo numérisée (numérique ou scannée) les logiciels du marché proposent de remplir les informations décrivant la photo (métadonnées) dans une base de données liée au logiciel. En cas de copie d’une partie des photos pour les donner à une autre personne par exemple, les métadonnées doivent être exportées séparément et il faut pouvoir les regrouper dans le logiciel du micro ordinateur cible. Le résultat est souvent la perte des métadonnées car les logiciels ne sont pas compatibles.
Une solution consiste à intégrer les métadonnées dans le nom de la photo en nommant la photo sous la forme : AAAA-MM-JJ-Mot1_Mot2_Mot3.jpg et d’avoir un logiciel qui sait réaliser des recherches multicritères sur ce nom de photo. Cette solution reste cependant assez limitée dans le nombre de mots servant à définir la photo. L’année AAAA, le mois MM et quelques mots. Une variété plus grande et mieux structurée de métadonnées (titre, copyright, nom de l’auteur, etc) peut-être souhaitée.
Il faut retenir un format pour placer les informations dans chaque photo. Il existe différentes instances internationales qui traitent du choix des formats dont l’EXIF (EXchangeable Image File). Les informations traitées sont les données techniques liées aux conditions de la prise d’une photo avec un appareil photo numérique dont la date de création de la photo, la focale, de temps de pause... Les champs EXIF sont initialement remplis par l’appareil photo numérique et il n’y a pas de champs EXIF dans une photo scannée.
L’instance internationale la plus crédible sur le sujet des noms des photos est L’IPTC (International Press Telecommunications Council). Le format IPTC est le plus facilement utilisable pour des photos JPG. Il existe d’autres instances dont la NAA (Newspaper Association of America) et l’ISO qui tente d’uniformiser avec le format SPIFF(ISO 10918). Des éditeurs travaillent sur ce sujet en ne cherchant pas a arranger les choses dont Microsoft avec Windows qui a ajouté son propre champs Commentaires sous Win XP et ce champs n’est pas compatible avec celui de Windows 2000. Il y a enfin le format XMP (Xtensible Metadata Platform) qui est lié à XML qui devrait devenir un des standards les plus utilisés.
Avec tous ces différents standards certains diront qu’il est urgent d’attendre qu’un standard s’impose. Une solution plus pratique consiste à posséder un traducteur du format des noms des photos de son logiciel utilisé régulièrement vers les différents autres formats standards.
Un des objectifs du logiciel de Didier Favre consiste à pérenniser le travail réalisé par les utilisateurs. Ces derniers ont pris le temps de renommer les photos au format proposé AAAA-MM-Mot1-Mot2-Mot3.jpg et c’est bien ce qui est le plus long. Pérenniser le travail consiste à intégrer un traducteur du format du nom pour pouvoir intégrer naturellement les photos dans d’autres logiciels qui savent ou sauront un jour, gérer dynamiquement de la base de données de photos par la récupération des informations disponibles dans les photos (nom des photos, champs EXIF, IPTC, SPIFF, XML ou autres).
Le travail de renommer les photos et autres facilite la recherche d’un sujet dans une Base de données (Datawarehouse) suivant un ou plusieurs critères. Recherche sur : Année, mois, pays, dossier, titre, nom, prénom, support…
La solution logicielle a pour but de pouvoir renommer automatiquement tous les fichiers en cas d’évolution des solutions informatiques standards du marché.
Objectifs de la Gestion de Contenu de Galerie Photos (CMS): L’objectif premier d’un logiciel de Gestion de Contenu de galerie de photos est de pouvoir afficher facilement une photo. L’objectif principal sera de plus en
plus de pouvoir retrouver rapidement une information (dont une photo) et de l’afficher.
Il existe un certain nombre de logiciels gratuits de
gestion de galeries qui sont téléchargeables sur Internet. La méthode de gestion peut-être simple. C'est un reflet de la gestion de dossiers informatiques. La méthode de gestion plus évoluée s’approche ce celle des moteurs de recherches. Dans le cas simple l’écran de menu principal est composé d’icônes avec le nom de chaque dossier. Dans le cas évolué il y a une zone de saisie de texte et un bouton Recherche. Dans le cas basique l’utilisateur clique dans les cases et descend dans une arborescence de dossiers, sous-dossiers puis affichage des miniatures des photos au niveau le plus bas. Dans le cas évolué l’utilisateur est libre de demander ce qu’il veut. Au logiciel de répondre au mieux à sa demande. Pour un nombre peu important de photos (moins de 5000) l’utilisation de la méthode dossiers est acceptable. Au delà de 10000 photos une aide sous forme d’analyse sémantique devient indispensable. Le deux méthodes ne sont pas en concurrence. Il y aura une évolution de la méthode des dossiers (proche de l’informatique) vers la méthode de l'analyse sémantique proche de la pensée de l’humain. Web lié au Content Management System (CMS):L’hébergement des photos sur un serveur Web permet à une personne connectée sur Internet de voir les photos de l’album en ligne. Un logiciel appelé CMS pour Content Management System ou SGC pour Système de Gestion de Contenu est utile pour gérer l’accès au contenu (photos, vidéos) en fonction de la requête de l’internaute et de publier une page web en réponse que l’internaute visualise sur son écran. La gestion de Contenu est la suite à la GED avec l’utilisation principale de de génération de pages web dynamiques. Pour l’internaute, le choix des photos est possible par sélection des paramètres dans des critères de recherche. En plus des critères demandés, la page web est générée dynamiquement en fonction du matériel de l’internaute. Ci-dessous un résumé des fonctions principales d’un Content Management System adaptées à une galerie photos-vidéos: |
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1 La première phase consiste à copier les
photos sur le
disque de l’ordinateur serveur. Dans le cas où le serveur est
différent de l’ordinateur de travail c’est sur ce dernier que
cette phase est réalisée. Le tout sera recopié sur
le serveur web dans un second temps via FTP. 2 Les séquences vidéos peuvent être copiées directement sans retouche. C’est souvent le cas des séquences courtes réalisées avec des caméras basiques. 3 Réalisations des séquences vidéos avec un logiciel de Montage vidéo. Ajout de titre, transitions. 4 Les photos et vidéos sont renommées. Les métadonnées Exif permettent remplir des champs de la base de données ou de commencer à nommer automatiquement le contenu. Le CMS remplie la Base de données. Cette phase est plus ou moins automatique en fonction du CMS et de la pertinence que l’on veut donner aux recherches. Les vignettes (ou miniatures) peuvent être générées automatiquement. La décoration artistique des pages, articles, dossiers est réalisée dans cette phase. La décoration sera fusionnée aux vignettes et photos pour constituer une page web dynamique en fonction de la demande de l’internaute. 5 Cette partie du CMS reçoit la demande de l’internaute lié à des choix. Les types de choix sont variables suivant le CMS. On peut y trouver des paramètres tel que géographique, temporel ou remplissage libre d’un champ texte. Lorsque l’internaute lance sa recherche, le CMS essaye de comprendre la syntaxe de la demande en tente éventuellement de la corriger. Ici la technique de correction d’orthographe est comparable à ce qu’on a l’habitude de voir sur les moteurs de recherches. La mise en forme de la requête permet de retrouver le bon contenu dans la base de données. C’est dans ce choix qu’intervient la qualité des capacités d’analyses du CMS afin de trouver les bonnes informations en éliminant les autres informations qui formeraient un bruit. Les demandes sont traduites en expressions booléennes avant d’être transcrite en requêtes SQL compréhensibles par la Base de données. Les composants qui seront intégrés dans la page sont définis ici dont la décoration intégrant éventuellement des animations. La décoration peut être sobre (fond noir et cadre gris autour des miniatures), animée sur base de gifs animés et de code JavaScript, naïve ou kitch. La compréhension de la syntaxe de la demande peut comprendre les phases suivantes: - Analyse sémantique (et, ou, avec, sans) et traduction en booléen, - Analyse phonétique (éléfant est corrigé en éléphant), - Analyse orthographique et correction. Il y enfin une phase possible de vérification que la demande a une réponse dans la base de données et dans le cas contraire tenter de proposer un sujet proche qui existe. 6 La page web est générée dynamiquement et envoyée sur le micro de l’internaute via le réseau ADSL. Les balises utilisées pour la mise en forme de la page web doivent respecter les recommandations du W3C (World Wide Web Consortium). Ceci permet au site web d’être visible sur les navigateurs du marché. Le respect du W3C permet également un référencement naturel du site qui peut-être recherché. Pour des photos personnelles c’est plutôt l’inverse que l’on recherche et c’est au niveau de la sécurité d’accès qu’il faut traiter cela. 7 Dans le cas particulier d’un serveur multimédia installé à coté de la télévision, le résultat peut être affiché sur le téléviseur de salon avec une adaptation de la taille de la page au format 16/9. 8 Dans le cas d’un appel d’un GSM, Téléphone 3G, console de jeux en Wifi, le CMS doit redimensionner la photos avant de l’envoyer. La réduction du poids de la photo est indispensable à cause de la lenteur du réseau 3G et de la taille limitée de la mémoire de l’équipement. Ceci est opérationnel pour les photos. Redimensionner en temps réel une vidéo ne semble pas être un sujet d’actualité. Dans la pratique il faudrait avoir des copies sous plusieurs formats (2 ou 3) de chaque vidéo et envoyer celle qui est le mieux adaptée en fonction du matériel de l’appelant. 9 Il est possible de mettre la réponse à disposition sous forme d’un Flux RSS. Ceci permet d’avoir un affichage riche de type mur 3D. La sécurité pour l’accès au contenu doit être controlé par mot de passe. Un CMS peut permettre d’ajouter un commentaire sur une photo. |
WAP sur Symbian avec abonnement de l'opérateur est Bouygues Telecom |
Affichage sur un Sony-Ericsson modèle K8000 avec un abonnement 3G de l'opérateur SFR. |
Affichage sur un iPhone 3G avec un abonnement 3G de l'opérateur Orange. |
Exemples d'affichage sur Smartphone et autres exemples d’affichage sur ordinateurs et sur une télévision 16/9eme.
Et la vidéo: Peut on l’intégrer dans la solution ? Oui c'est indispensable et le streaming vidéo est la solution technique.
La suite du sujet sur la page suivante: Gestion de la video.