Gestion de Contenu Multimédia:![]() Le problème c’est que cette solution n’était vraiment pas pratique pour présenter à l’improviste ses photos des dernières vacances et impossible d’aller rechercher une photo particulière. Alors que l’activité du club m’intéressait, je ne me suis pas inscrit car la mise en œuvre et le résultat me semblaient dépassés. Trente ans après j’avais la solution dont je rêvais. Ci-après mon expérience : Au début des années 1990 j’ai pris conscience de la puissance des ordinateurs et de ce que les réseaux allaient apporter. Pour la gestion de mon album photos, j’ai compris que la transformation du rêve en réalité se ferait à condition d’y consacrer du temps au quotidien. Présenter ses souvenirs, photos, vidéos, musiques et sons en se basant sur les possibilités du tout numérique. Tout ceci en utilisant les réseaux dont les débits ne font que croître grâce à l’ADSL. Voici quelques réflexions sur le Multimédia dont la gestion de photos et de vidéo numériques. Présenter ses souvenirs de vacances consiste à montrer un album de photos. Il est toujours facile de montrer ses photos papier l’année. Elles sont encore dans les pochettes. Ou pour céder à l’air du temps, on possède un appareil photos numérique mais au lieu de gérer les photos numériques et de profiter des avantages du tout numérique on les envoie à un photographe qui les imprime sur du papier.
En se limitant à un sujet sur quelques années, on trouve de nombreux supports différents contenant des informations sur ce sujet.
La difficulté est de présenter une information structurée du sujet en utilisant les différents supports. Quels sont les différents supports ?
Historique: C’est vers 1996 que le numérique est devenu un support unique possible avec les scanners et les graveurs de CD. En 2000 la facilité de réaliser des photos et des films grâce aux appareils photos et caméras numériques est venue s’ajouter à cela. L’année 2004 marque la possibilité de sauvegarder
les vidéos de base et même de réaliser un film complet pour les
lecteurs DVD de salon grâce aux graveurs de
DVD. Simple puis double couches.
Pour retrouver une information numérique l’outil idéal est une Gestion Électronique de Documents adaptée aux particuliers. Le but est de saisir des informations pertinentes pour chaque document afin de le retrouver facilement avec un logiciel adapté. Pour nommer Photos, Vidéos, Musiques une solution simple consiste à donner des noms significatifs aux fichiers images, vidéos et sons.
Un choix consiste à nommer le fichier sous la forme 2004-02-Ski_Courchevel_Bernard.jpg On a l’année sur 4 caractères, un séparateur, puis le mois sur 2 caractères. Puis toute liberté est donnée pour le reste du nom de la photo. Dans l’exemple il y a une activité, un lieu et le prénom du personnage du premier plan. Ceci est simple mais il existe d’autres standards pour nommer les photos. Entre autre l’utilisation des champs Exif, IPTC, ceux de Microsoft-Propriétés et ceux de Photoshop. Ces standards sont utilisés dans le monde professionnel du datamining qui consiste à extraire des informations pertinentes des bases documentaires type Gestion Electronique de Documents. Pour cela il faut que les informations qui caractérisent un élément comme une photo jpg soient accessibles. Pour définir les caractéristiques d’une photo numérisée (numérique ou scannée) les logiciels du marché proposent de remplir les informations décrivant la photo (métadonnées) dans une base de données liée au logiciel. En cas de copie d’une partie des photos pour les donner à une autre personne par exemple, les métadonnées doivent être exportées séparément et il faut pouvoir les regrouper dans le logiciel du micro ordinateur cible. Le résultat est souvent la perte des métadonnées car les logiciels ne sont pas compatibles. Une solution consiste à intégrer les métadonnées dans le nom de la photo en nommant la photo sous la forme : AAAA-MM-JJ-Mot1_Mot2_Mot3.jpg et d’avoir un logiciel qui sait réaliser des recherches multicritères sur ce nom de photo. Cette solution reste cependant assez limitée dans le nombre de mots servant à définir la photo. L’année AAAA, le mois MM et quelques mots. Une variété plus grande et mieux structurée de métadonnées (titre, copyright, nom de l’auteur, etc) peut-être souhaitée. Il faut retenir un format pour placer les informations dans chaque photo. Il existe différentes instances internationales qui traitent du choix des formats dont l’EXIF (EXchangeable Image File). Les informations traitées sont les données techniques liées aux conditions de la prise d’une photo avec un appareil photo numérique dont la date de création de la photo, la focale, de temps de pause... Les champs EXIF sont initialement remplis par l’appareil photo numérique et il n’y a pas de champs EXIF dans une photo scannée. L’instance internationale la plus crédible sur le sujet des noms des photos est L’IPTC (International Press Telecommunications Council). Le format IPTC est le plus facilement utilisable pour des photos JPG. Il existe d’autres instances dont la NAA (Newspaper Association of America) et l’ISO qui tente d’uniformiser avec le format SPIFF(ISO 10918). Des éditeurs travaillent sur ce sujet en ne cherchant pas a arranger les choses dont Microsoft avec Windows qui a ajouté son propre champs Commentaires sous Win XP et ce champs n’est pas compatible avec celui de Windows 2000. Il y a enfin le format XMP (Xtensible Metadata Platform) qui est lié à XML qui devrait devenir un des standards les plus utilisés. Avec tous ces différents standards certains diront qu’il est urgent d’attendre qu’un standard s’impose. Une solution plus pratique consiste à posséder un traducteur du format des noms des photos de son logiciel utilisé régulièrement vers les différents autres formats standards. Un des objectifs du logiciel de Didier Favre consiste à pérenniser le travail réalisé par les utilisateurs. Ces derniers ont pris le temps de renommer les photos au format proposé AAAA-MM-Mot1-Mot2-Mot3.jpg et c’est bien ce qui est le plus long. Pérenniser le travail consiste à intégrer un traducteur du format du nom pour pouvoir intégrer naturellement les photos dans d’autres logiciels qui savent ou sauront un jour, gérer dynamiquement de la base de données de photos par la récupération des informations disponibles dans les photos (nom des photos, champs EXIF, IPTC, SPIFF, XML ou autres). Le travail de renommer les photos et autres facilite la recherche d’un sujet dans une Base de données (Datawarehouse) suivant un ou plusieurs critères.
Recherche sur : Année, mois, pays, dossier, titre, nom, prénom, support…
Affichage en fonction du matériel : Dans le cadre de l’utilisation de la solution sur un serveur web, il est possible d’afficher les photos sur un écran d’ordinateur en réseau sur l’Internet et également sur un téléphone portable. Dans ce cas il est souhaitable que le CMS gère l'adaptation de la taille des photos en fonction de la taille de l’écran du smartphone. Cette réduction de la taille de chaque photo est réalisée au niveau du serveur Web.
Exemples d'affichage sur Smartphone et autres exemples d’affichage sur ordinateurs et sur une télévision 16/9eme. (c’est une page de 2004. Les téléphones sont obsolètes. C’est juste amusant de voir la rapidité du changement). Système de Gestion de Contenu pour la video: Et la vidéo: Peut on l’intégrer dans la solution ? Oui c'est indispensable et le streaming vidéo est la solution technique. La suite possible du sujet sur la page suivante avec la : Gestion de la video. (c’est une page de 2007. En dessous l’ajout de 2025). ------------------------------------------- 2025 : Pour information le texte de la page web ci-dessus a été publié en 2004 et il n’y a pas eu de modification du texte depuis. Les idées sont toujours assez justes en 2025. Par contre, les téléphones sont dans des musées sur l’histoire d’Internet :-) En 2025, tous les adultes souhaiteraient avoir un accès rapide à une base de connaissances personnelle privé mais, par manque de temps, cette fonctionnalité est souvent limitée à conserver ses photos sur son téléphone. Certains vont jusqu’à un stockage sur NAS (Network Attached Storage) mais seuls les photographes professionnels optent pour un stockage structuré type DAM (Digital Asset Management). Le CMS (Content Management System) reste, hélas, réservé aux entreprises plus grandes (de tous les métiers). On peut détailler les différentes pratiques personnelles : Niveau 0 : Ne prend pratiquement jamais de photos persos. Il laisse les autres le faire. Niveau 1 : Prend des photos et les publie de temps en temps sur un média dont sur des WhatsApp familial et Amis. Niveau 2 : Réalise des sauvegardes régulières (dont dans le cloud Apple). Peut même payer un service pour cela. Peut avoir avec ce service de la recherche de photos (dont reconnaissance de visages). Niveau 3 : Copie ses photos sur un disque avec des dossiers nommés (dont l’année et un sous dossier avec le nom d’un lieu de vacances) pour pouvoir retrouver une information. A un logiciel pour retoucher de ses photos. Réalise des recherches avec l’explorateur de fichiers de son ordinateur (même si cela peut-être long a attendre pour avoir un affichage). C’est le niveau minimum que chaque personne qui a la chance de pouvoir s’offrir des vacances devrait avoir. Niveau 4 : Possède un stockage NAS (Network Attached Storage) ou un stockage structuré DAM (Digital Asset Management). Niveau 5 : Utilise un service de gestion de photos type CMS (Content Management System) dans le cloud. Le service permet de partager des photos. Niveau 6 : Possède une solution locale de gestion (tri, nommage avec tags) et de retouche des photos et, un partage d’albums dans le cloud. Niveau 7 : Ajoute de la décoration à ses pages web de sa photothèque dont un fond d’écran, un titre, une éventuelle animation avec un ou plusieurs personnages animés. Un des personnage peut réagir aux touches du clavier dont les flèches pour définir une direction de déplacement. Les autres sont des personnages non-joueurs du style des fantômes gloutons de Pacmac. Niveau 8 : Les personnages non-joueurs sont pilotés par une Intelligence Artificielle. L’IA peut réagir en fonction des actions du personnage principal. Alors qu’il existe des CMS (logiciels de Gestion de Contenu Multimédia) gratuits, très rares sont les particuliers qui prennent le temps de maintenir une solution de photothèque sur plusieurs décennies. Les changements technologiques rendent pratiquement impossible la conservation de la solution initiale choisie sur plus de dix ans. Ayant retenu un logiciel personnel (développement full stack : Apache, PHP, SQL, affichage web Javascript, et autonome sur un disque USB) je n’ai pas subi de rupture lié à l’obsolescence d’un composant externe majeur. La plupart des personnes qui ont réalisé un projet de photothèque sur base d’un CMS existant abandonnent à cause d’absence de rétrocompatibilité dans le cas d’un paradigme de la solution initiale. D’où le constat d’une impossibilité pratique de réaliser un grand projet personnel informatique dans le temps sur plusieurs dizaines d’années. Internet, les réseaux sociaux, les smartphones, le Cloud et l’Intelligence Artificielle ont apporté beaucoup de facilités à tous et en même temps supprimé toute tentative d’avoir son propre environnement. Au début des années 2000, j’avais de nombreux téléchargements de la version de l’époque de mon CMS photos (Regard). En 2025, même la page générale sur le sujet ne semble plus intéresser les visiteurs de mon site web public alors que cette page, où vous êtes maintenant (même si on dirait qu’elle parle d’histoire) me semble toujours utile sur les idées générales. J’ai la chance de trouver le temps pour continuer de gérer ma photothèque personnelle. La Base de données a 143.000 enregistrements de photos, vidéos et, textes (en 2025). Je continue de réaliser des animations Kitsch (mot de Mila Kundera) avec des personnages animés pour décorer la page web des photos de chaque évènement personnel marquant. Les animations sont 2D avec prise en compte de la profondeur de champs. La 3D permet des mouvements de caméra complexes mais cela n’est pas utile pour un utilisateur qui regarde des photos sur son écran. Les animations sont générées dynamiquement par mon moteur d’animations (moteur de jeu personnel). Le moteur est écrit en PHP et il génère les animations en Javascript affichables sur un navigateur web. Lié à des paramètres divers dont aléatoires, le code source de chaque animation est unique. En pratique, voici quelques chiffres sur la partie décoration : 4.800 personnages (sprites) animés par du code, 1.400 animation différentes (javascript), 3.900 personnages animés non jouables (stickers gif animés), 2.400 fonds d’écran et, 660 polices pour des textes animés. Une suite possible de cette page en 2025 est sur le Game Art qui est défini comme de la décoration artistique dans cette page. |